Il faut maintenir à tous les niveaux de la société, des institutions et des gouvernements, cet engagement de civilisation et d’humanité, en diffusant la conviction qu’à l’avenir la peine capitale pourra être totalement abolie des systèmes juridiques, comme cela s’est déjà produit ces dernières années dans de nombreux pays, en particulier en Afrique, après l’exemple de l’Europe, unique continent qui, à ce jour, a banni la peine de mort. Nous sommes confortés dans cette voie par la récente abolition de la peine de mort au Burkina Faso et la décision du pape François de modifier le catéchisme de l’Eglise catholique, qui définit la peine capitale comme “inadmissible à la lumière de l’Evangile en ce qu’elle porte atteinte au caractère inviolable et à la dignité de la personne » .
Ces derniers mois, on vu se développer l ‘engagement de la société civile contre la peine capitale. Rien qu’en 2018, un millier de personnes se sont adressées à Sant’Egidio pour demander de correspondre avec un condamné à mort. En outre, des milliers d’Européens se sont mobilisés pour défendre la vie de plusieurs personnes condamnées à mort, réussissant dans certains cas, par leur appel, à stopper l’exécution.