Ce matin s’est tenue au Vatican, dans la salle du synode, la présentation de la nouvelle encyclique du pape François « Fratelli tutti » [Tous frères], sur la fraternité et l’amitié sociale.
Parmi les intervenants introduisant la lecture du texte est intervenu Andrea Riccardi: « Tous frères, a-t-il dit, trace une voie simple et essentielle pour nous, qui sommes dépaysés: la fraternité ». Il a notamment concentré son attention sur ce qu’il a défini « la lacération la plus grave, qui touche de près à la mort: la guerre (…).
Cette brûlante contemporanéité de la guerre est évidente partout: de la Méditerranée à l’Afrique et ailleurs. Pour beaucoup, ce sont « leurs guerres »: elles ne nous regardent pas. Elles nous touchent seulement si des réfugiés arrivent chez nous. Mais les « morceaux » de la guerre entrent en synergie, créant un climat explosif, débordant et impliquant toute personne: le feu peut s’étendre. Il est illusoire, dans le monde global, de croire que l’on peut isoler un conflit. Et pourtant l’on vit comme si c’était possible ».
« Après la grisaille de la pandémie – a conclu Riccardi – cette encyclique ouvre un horizon d’espérance: devenir soeurs et frères de tous. Naît alors un rêve pour lequel vivre et lutter, même à mains nues ».
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LES AUTRES INTERVENTIONS
Le card. Pietro Parolin (en italien)
Le card. Miguel Ángel Ayuso Guixot, M.C.C.J.
Le juge Mohamed Mahmoud Abdel Salam